Bronze

J'écrivais il y a quelques années que mes œuvres ne sont jamais terminées, surtout si elles sont coulées en bronze. En fonction du contexte de présentation – contexte dont le propos s'unit essentiellement au temps et à l'espace, chaque nouvelle approche intègre davantage mes préoccupations, mes réflexions qui, au final, se résument ainsi : en s'incarnant, l'âme souffre.  Ce qui élimine d'emblée son appartenance à un lieu de naissance, à une culture, à une histoire - lieux privilégiés de l'esprit. L'âme est apatride. 

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Mes pièces expriment ce que mes mots ne peuvent traduire : la découverte des mystères de l'expérience émotive. 

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